I'm a coaster animal!
Nombre de miles parcourus : 76 miles en voiture et bien 10 à pieds !
Aujourd'hui la partie parc d'attractions de notre voyage débute alors c'est gonflées à bloc qu'on se lève vers 8h. On s'apprête en évitant le dégât des eaux dans le salle de bain (la chasse a commencé à fuir ce matin sans aucune raison apparente...pour cela on sera remboursée de la taxe/resort fee lors du check out, une petite attention avenante de la part des employés!) et à 8h45, après avoir chargé tout dans Abraham, on descend prendre le petit déjeuner.

Vue du parking sur le Sheikra

Lobby



On se retrouve avec quasi que des ricains dont plusieurs sont encore en pyjama, probablement ayant du mal à se remettre de leurs émotions de la veille (une Howl-O-Scream avait lieu, l'équivalent Busch Garden des HHN à Universal). D'ailleurs, une dame nous demande si nous y avons assister à cette soirée Halloween, on lui dit que non malheureusement mais qu'on se réjouit de découvrir le parc aujourd'hui. Elle nous souhaite alors une journée pleine de sensations !

Oui, bon, je ne vous l'ai pas encore dit clairement mais si vous nous suivez et si vous avez lu le début vous vous doutez bien qu'aujourd'hui on visite Busch Gardens, le parc d'attractions mi-coasters de-la-mort-qui-tue, mi-animaux trop-choux-je-veux-le-même. En 2009, lors de ma première visite en Floride, on était restées sur Orlando mais cette fois, il était hors-de-question de zapper Tampa et Busch. Ouvert en 1959, Busch Gardens Tampa Bay est le premier des deux parcs de la franchise (l'autre se trouvant à Williamsburg en Virginie), ancienne filiale du groupe brassicole Anheuser-Busch (d'où le nom pardi) et maintenant propriété de SeaWorld Entertainment. Tampa est plus dédié au continent africaine alors que Williamsburg est thématisé sur l'Europe. Pour en savoir plus, rendez-vous ici.
Revenons à nos moutons ou plutôt dans la salle de petit déjeuner où on se régale d'une demi-gaufre chacune (ces fers à gaufres attirent bien trop d'adolescents en pleine croissance








Jus-de-pomme pour arroser le tout

C'était notre chambre

On est prêtes!

Bye La Quinta Inn

Hello Busch Gardens

Ok, c'est bon, on ne fait pas le mur!

Ces fleurs aiguisées nous repoussent aussi!

Coucou parking!


21 minutes plus tard, nous voici enfin à l'entrée. Il est 9h36, le parc ouvre à 10h. On suit ma planif à merveille ! A 45, ils nous laissent pénétrer dans l'enceinte du parc dans la petite place marocaine. On avait réserver et payé nos tickets électroniques à l'avance sur Undercover Tourist (https://www.undercovertourist.com/orlando/seaworld-orlando-resort/#tickets) à 106$ le combo Busch Gardens et Sea World.Là s'ensuit 10 minutes d'attente (en deuxième rangée) au bout desquelles on entend raisonner l'hymne américain lors de la levée du drapeau. Aaaaah, ces ricains !



Contrôle des sacs

Bonjour vous

Devinez, on a eu des problèmes avec le code-barre, elle a dû entrer tous les chiffres

Map

À 55, la meute est lancée. Carole a un peu de mal à courir avec son genou toujours meurtri alors on trottinette. J'ai un plan d'attaque et je tiens à le tenir car d'habitude ils fonctionnent bien mes plans d'attaque ! Mais ici, même si on se débrouillera vachement bien, mon plan sera un peu saboté par la disposition du parc et des coasters, disposition bizarre qui vous oblige à faire des kilomètres pour relier une attraction à l'autre, et par les lockers, on n'avait pas trop envie de payer chaque fois 1,50$ pour mettre notre sac dans le locker. Avant de commencer réellement notre journée, une petite mise au point sur l'organisation du parc : interdiction de rentrer avec quelconque sac dans les attractions. Mais ici, les petits filous, au lieu de laisser déposer les sacs sur la station d'embarquement dans de petits casiers ou grand bac (ou à même le sol) comme à Six Flags Magic Mountain et contrairement à Universal où les lockers sont gratuits le temps de faire l'attraction, ici il faut payer. 2 à 3 quarter pour le mini locker... Autant vous dire qu'on a vite fait de dépenser 10$ sur la journée juste pour pouvoir rentrer dans les attractions. Alors, le principe de base consiste à déposer une fois les sacs dans un locker, faire quelques attractions puis le récupérer. Même si cela implique de plisser des yeux car pas de lunettes de soleil (mais on trouvera vite la parade : les filles, pour une fois que votre soutif est votre ami;) ) ou d'avoir la bouche parchemin car on meurt de soif sous le soleil floridien. Sur la journée, on paiera 3x un locker (ou alors faut avoir un sherpa).






Evidemment, il y a des cheetah!

On passe en Egypte (vous avez probablement remarqué que les lands portent le nom de parties/villes africains) pour le prochain coaster dans le coin : le Montu. Pfff, dommage que je n'ai pas mon APN avec moi, la déco est vraiment sympa et on n'aura pas le temps de repasser à ici pour prendre quelques photos. Heureusement, j'emmène partout avec moi ma caméra sportive pour filmer ces moments d'adrénaline. Le Montu, inverted roller coaster ouvert en 1996 (à l'époque, il était l'inverted coaster le plus haut et rapide), est long de plus d'un kilomètre et atteint 46 de hauteur. 7 inversions, dont un looping Immelmann (Pour cette figure, le train entame une boucle en partant du bas et en se redressant jusqu'à se retrouver en position haute retournée. Le train enchaine alors avec une vrille permettant de remettre le train dans le bon sens. Le train se retrouve dans le sens opposé de son arrivée. -dixit wikipédia-), un zero-g roll (le passager ressent des forces G neutres (égales à zéro), donnant la sensation d'impesanteur. -dixit wikipédia- aka air-time), un batwing (deux loopings en forme de coeur) et un tire-bouchon (mes préférés




En chemin

Il s'est échappé!

On récupère le sac car on change de coin dans le parc. On place notre sac dans un locker un peu au centre (si on peut dire que ce parc a un centre, en tout cas c'était à un endroit stratégique), près des bûches (Stanley Falls Flume) et c'est reparti pour enchaîner les attractions. On ne s'arrête pas car la règle d'or dans les parcs d'attraction est de profiter au maximum de la matinée ! En deux heures, de 11h à 13h, on va parcourir le parc. On commence notre marathon avec le Sheikra, un steel floorless Dive Coaster ouvert en 2005. Le sol « a disparu » en 2007 mais lors de son ouverture, c'était la première montagne russe de type plongeante en Amérique du Nord. On a attend un peu près 10 minutes avant de grimper à bord. La première descente est complètement verticale et je peux vous dire que ça fout les jetons une fois arrivé au sommet (61m). Mais c'est ultra-fun encore une fois. Les coasters de Busch sont vraiment chouettes et tellement fluide (pas de claquage de nuque et tête comme dans Space Mountain à Dlp

Lockers




Idée des temps d'attente

Boissons au frais

On n'est pas encore rassasiées de sensations fortes alors hop, hop,hop, direction le Congo (on est de retour chez nous #mauvaiseblaguedecolonialistebelge) et le Kuuuuuuumba ! Un coaster tout ce qui a de plus normal avec 7 inversions à 60miles (100km/h).

Au Congo...

Repérez l'orang-outan

Tigrou





On continue sur notre lancée tout en calmant un peu nos ardeurs en visitant Pantopia le nouveau land du parc où s'érige l'impressionnante tour du Falcon's Fury, la nouvelle attraction phare du parc. Je la ferai, c'est sûr mais pas pour le moment surtout que Carole va très sûrement prendre la chicken exit... Pour le moment, on fait une tite attraction sans prétention juste pour se marrer un bon coup : le Sand Serpent. En gros, c'est un Goofy's Sky School à Disney California Adventure ou encore un Primeval Whirl à Animal Kingdom : un coaster de fête forraine qui fait bien mal aux coudes, dos et cie dans les tournants ! Qu'est-ce-qu'on rire sous les coups de 'ouille, 'aïe'.

Sand Serpent

Toujours à Pantopia, on se rend au Scorpion, petit coaster old school du parc (ouverture en 1980) avec un looping vertical. Euh, comment vous dire : j'ai passé le ride à me demander ce que je faisais là pendant que Carole riait à gorge déployée face au ridicule de la chose par rapport aux coasters que nous avons expérimenté. On a bien rit (tiens donc, ça change de nos habitudes ^^) .

On pousse jusqu'au Gwazi, à l'autre bout du parc (ouiiiin, les hubs me manquent). Et ho, surprise, il est en panne. On se retape tout le trajet jusqu'à Stanleyville. Il est temps de se reposer un peu. Vous commencez à nous connaître, pour nous 'repos' rime avec 'attractions aquatiques'. Il n'est pas encore venu le moment de se poser le postérieur. Il y a trois attractions mouillantes, on commence avec les « bûches », les Stanley Falls Flume. On s'installe à deux dans une bûche (aucune attente, un vrai walkthrough) et c'est parti pour un peu près 4 minutes de rigolade : entre la bûche qui s'emballe comme une Ferrari à Monaco ou la grosse chute qui mouille bien, c'est assez fun même si nouveau déco, c'est simple : il n'y en a pas !



Plan pour les soirées halloween qui s'allume en mauve la nuit

Potes de Madagascar



Prochaine sur la liste : Tidal Wave : une grosse babarque à la Jurassic Park pour ceux qui connaissent. Aucune file non plus, on s'installe au premier rang (pouin pouin pouin) avec une famille d'américains derrière nous. On commence à papoter en disant qu'on a bien peur de la grosse descente au vu de l'eau qu'elle dégage. Les ricains nous rassurent en disant que ce n'est pas la pire, que les bouées trempent bien plus. On commence le petit tour dans un village africain, ici les décors sont chouettes. Une petite descente, une petite balade et hop vient la grosse descente et là c'est la cata-la catastrophe




On est soaked!


C'est parti pour la dernière attraction aquatique, Congo River Rapids, un ride en grosse bouée dans des rapides. Tant qu'on est mouillées, autant enchaîner les attractions. En plus, en plein temps de midi il fait bien chaud, le soleil tape et être humide rafraîchit...et apaise mes piqûres qui me rendent toujours autant cinglée tant elles grattent ! On se dit qu'on va ressortir aussi trempées qu'avec les bouées d'Universal (j'ai un souvenir très humide de 2009 : on prend sa douche). On embarque avec une famille canadienne anglophone. On papote un peu puis c'est parti : à chaque fois que quelqu'un est mouillé, on rigole tous ensemble ! C'est fun à plusieurs, même avec des inconnus, ce type d'attractions. On sera mouillée mais pas autant qu'avec Tidal Wave. Donc pour finir, c'est définitivement l'attraction qui mouille le plus lorsque vous êtes à l'avant.


On est trempées, on a bien ri, on meurt de soif et de faim : il est 13h passées, le temps de faire une pause. On jette d'abord un coup d’œil au Smokehouse mais on finit par se rabattre sur quelque chose d'un peu moins cher : le Bengal Bistro. Les desserts sont appétissants mais le reste pas trop : le bon stéréotype de bouffe dégueu produite à la chaîne dans un parc d'attractions. Carole prend un Italian Meatball Sandwich Platter (9,79$ sans taxes) et moi le Chicken Strips platter (9,49$ sans taxes). Autant vous dire que c'est du bon vol à l'ancienne : 3 morceaux de poulet archi-sec se battent avec une quinzaine de frites mollassonnes.

Dr drôles de bêbêtes







Wraps et sandwichs

Sandwich aux boulettes tomates de KK

Mes chicken tenders

Vue de la terrasse

Puis hop, on est reparties. Et cette fois, on se concentre sur les n'animaux. Mixer animaux et coasters, c'est parfait pour nous fans de sensations fortes mais aussi attendries devant toutes boules de poils, plumes ou autres peaux bestiales. On passe d'abord voir les éléphants. Ca tombe bien, la soigneuse vient justement ouvrir les grilles pour qu'on puisse plus s'approcher des éléphants et peut-être leur donner un petit légume à grignoter. Mais aucun pachyderme ne semble avoir envie de venir nous faire le coucou et la soigneuse explique qu'ils ne les obligent jamais (chapeau, ça se voit que les animaux sont biens ici) à venir, ils ne viennent que s'ils ont envie. Pas grave, on en profite pour écouter les explications de l'employée passionnée et pour poser quelques questions. Après un quart d'heure, on se rend à notre prochaine destination...les toilettes pour Carole !





Alors ce gamin nous a pris pour des photographes du parc! Ah ah


Une grosse tortue!


Moi, en attendant la miss, je file faire un petit tour au Jumbo Junction. Je croise plein de bêbêtes mignonnes mais je m'attarde, la bouche grande ouverte et le regard gaga, devant un paresseux qui fait dodo (tiens donc), mon animal favori de tous les temps (j'en veux un!). Je serai aussi surprise au niveau des petits flamands roses qui viennent nous chatouiller le cou et nous picorer les cheveux.


Reptiles

Porc-épic

Mon bébééééé



Let me take a selfie!


Je rejoins Carole en quatrième vitesse car j'entends le train siffler et justement, il est temps de faire le tour de la Serengeti Plain. On a opté pour le Serengeti Railway : un train qui fait tout le tour de la réserve. Original et plus écologique que des voitures tout-terrain. C'est parti pour un moment de repos à la découverte de rhinos, girafes, zèbres, antilopes et autres animaux exotiques. Le tour dure assez longtemps et nous permet d'apercevoir pas mal d'animaux même si le train est « bloqué » sur ses rails. Ce qui est étrange c'est de se retrouver en pleine savane tout en voyant des coasters au loin. On peut s'arrêter à différents lands (le train fait le tour du parc en plus de la réserve) mais nous, on fait toute la boucle (je dirais bien 30minutes). Malheureusement en ce moment ce tour en train est fermé pour cause de construction de la nouvelle attraction (ils vont modifier son parcours).

















Mais, mais, mais...Où est Indominus Rex?





It's Halloween, baby!

Trouvez-moi, je vous ai laissé un indice!

On repasse par Jumbo Junction, Carole veut aussi faire des bisous aux flamands roses, mais c'est l'heure de la sieste. Il est temps pour moi d'affronter la nouvelle attraction du parc qu'on entend de loin et qui me fait de l'oeil depuis notre arrivée la veille sur le parking du motel : Falcon's Fury, me voici. Dans la toute nouvelle partie du parc, Pantopia, s'érige une immense tour de chute de libre. Outre ses 102mètres de hauteur faisant d'elle la plus haute tour de chute libre aux States, sa particularité réside dans le fait que les petits sadiques constructeurs de l'attraction ont décidé qu'une fois tout en haut, les sièges s'inclinent à 90° afin que les courageux riders fassent face au sol leur de la chute.



Il est trooooop beau










Mon dieu, quelle tête vicieuse!







File d'attente










Je retrouve ma comparse qui m'attend au soleil pour une dernière attraction : on a décidé de repasser voir si le Gwazi est ré-ouvert. Oui, il est ! Sac dans le locker et c'est parti ! Dix petites minutes d'attente puis c'est à notre tour. Ce wooden coaster vibre, c'est sûr mais je l'ai trouvé « moins pire » que Le Tonnerre de Zeus au Parc Astérix qui m'avait presque rendue malade tellement mon cerveau avait été remué dans un shaker (d'ailleurs, l'attraction va fermer http://www.wtsp.com/story/news/local/2014/12/23/busch-gardens-gwazi-roller-coaster/20799551/) Ici, on se marre quand même bien...la preuve, lorsqu'on ressort il est 17h55 et ils laissent encore entrer dans l'attraction alors que le parc ferme dans 5minutes. Vous commencez à nous connaître, on n'exagère presque jamais (#ironie)




On récupère notre sac à dos et on se dirige vers la sortie tranquilou (on ne nous presse pas) alors que les guests de la soirée arrive dans une ambiance qui se fait déjà angoissante. C'est parti pour le chemin du retour : on traverse le parking, on tourne à droite et hop, on se retrouve sur la loooooooooooooooooooongue ligne droite.


Quelques photos du parc

gros pèpère

En meilleur forme que ceux d'Alligator Farm


Contente


Déco pr la soirée

Creepy


Coasters sous le soleil couchant...



Après le puits sans fond, l'histoire sans fin, la route qui n'en finit point!

Bye Busch!

Et sur la route pour accompagner le Coke, devinez ce qu'on mange...des chips Doritos, pardi !


A Orlando, pour 4 nuits, on a opté pour un hôtel petit prix sur International Drive (bien bordélique d'ailleurs avec les travaux) : le Super 8 (5900 American Way, Orlando, FL 32819 US ; http://www.super8.com/hotels/florida/orlando/super-8-orlando-international-drive/hotel-overview) pour 220$ les 4 nuits pour 2personnes. Ok ce n'est pas cher mais niveau service on repassera... Tout commence avec le gars du check in. Il est 21h et le mec est déjà calfeutré dans son lobby fermé : on fait le check via une sorte de « drive-in », comprenez une fenêtre et un tiroir pour passer les documents. Vachement rassurant...mais je pense plutôt vachement couillon le gars.





Parlons de la chambre : un grand lit (moi qui pensait avoir pris deux lits et ben non, j'ai pris le moins cher du moins cher ^^), une TV, frigo, micro-onde, le coin évier et la salle de bain. Jusque là, la chambre est sympa. Même la déco est moderne. Sauf que (ben aujourd'hui y en des objections)... sans oser se le dire l'une l'autre croyant à des visions de fatigue, on s'avouera le lendemain que chacune de nous avons vu des petites bêtes dans la chambre et la salle de bain. En fait, c'est des trucs minuscules, on dirait presque des bêtes de papier. Il y en avait 3 sur ma table de nuit le premier soir, deux autres le lendemain et 3 sur le sol de la salle de bain. On n'est pas infestées, mais pas rassurées pour autant.


Chambre

Salle de bain

Mais je stresse toujours suite au soi-disant refus (« declined ») de ma Visa alors on file aller se chercher à manger à emporter au Ihop du coin. On choisit notre plat et boisson et je paie avec la Visa sans aucun soucis. C'était juste ce c** d'employé qui a été trop pourri de prendre ma carte. Grrrrrr.


Burger de KK

Mes pâtes (quantité énorme...je ne finirai pas, comme d'hab)

Une bonne douche puis au lit ! Demain une longue journée de folie nous attend ! Indices: sorcellerie et cri d'effroi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire