5 janv. 2015

Jour 4 (15 octobre 2014) : New Orleans-Orlando

Un avion, deux quartiers, trois beignets.  


Nombre de miles parcourus : +-50miles
Température : 77°F (25°C), ensoleillé avec une petite brise

7h du matin, le réveil sonne. On a bien dormi dans les gros lits moelleux de notre appartement. On se prépare doucement, déjà nostalgique à l'idée de quitter la Nouvelle Orléans où il fait si bon vivre.  On profite une dernière fois des lits pour un rapide Skype pour Carole et facebook pour moi. Je laisse un mot, des spéculoos et du chocolat belge (que j'avais apporté pour donner à nos rencontres lors du voyage) à Shawn ; on vérifie toutes les pièces puis je ferme la porte non pas sans difficultés. J'enferme les clés dans le petit locker, on enclenche la marche-arrière de Super Sonic remplie de nos sacs et c'est parti ! Bye appartement!





On commence notre journée par chercher un arrêt du fameux tram de la Nouvelle-Orléans. On le trouvera un peu au pif et je me gare le long de la route après avoir vérifié tous les panneaux parfois contradictoires. Pas de parcmètre mais zone résidentielle. Pas ultra-sûre de pouvoir se garer, c'est au trot qu'on arrivera à l'intersection entre St Charles et Jackson Street pour voir le St Charles Streetcar line (http://en.wikipedia.org/wiki/St._Charles_Streetcar_Line). Ils sont beaux ces trams avec leur charme d'antan...je ne peux m'empêcher de penser à la célèbre pièce de Tennessee Williams « A streetcar named desire ». Quelques photos et hop, on repart pour retrouver Super Sonic au même endroit et sans PV.





Carole check les panneaux




















S'ensuit une balade en voiture dans les rues du Garden District. Ce quartier, réputé comme celui des Etats-Unis où se trouvent le plus de mansions historiques parfaitement préservées, fut développé entre 1832 et 1900 à une période où les riches Américains du French Quarter ne voulaient plus y vivre avec les créoles. Chaque maison est entourée d'un grand jardin, d'où le nom du quartier.

On aura une petite frayeur lors de cette balade. Je m'arrête à un stop comme il se doit. Je laisse passer une voiture à droite et une à gauche. Je regarde pour voir si la voie est libre et je redémarre. Et là, alors que je suis au milieu du carrefour, une voiture déboule de ma droite à toute allure et klaxonne comme une forcenée.  Mais ils sont fous ces américains, je ne l'avais même pas vue au loin !





















Bref, on remet le GPS avec l'adresse du Café du Monde (800 Decatur Street ; ouvert 24h/24). On se demandait où on allait se garer mais étant tôt le matin, on trouve facilement une place un peu plus loin le long de la route à côté du French Market. Il nous faut juste trouver de la monnaie pour mettre dans le parcmètre (1,50$/heure). On se prend deux heures de parking (le maximum que l'ont peut prendre en une fois), histoire d'avoir le temps de se balader. Mais avant de marcher, il faut prendre des forces et c'est donc au Café du Monde (http://www.cafedumonde.com/) qu'on se rend. Établi depuis 1862, ce café traditionnel de la Nouvelle Orléans sert le petit déjeuner typique : beignets et café au lait.









Le sinistrooooos affraid










Lorsqu'on arrive devant l'établissement, on voit déjà qu'on va devoir s'armer de patience et jouer des coudes pour avoir une place assise tandis que la file du comptoir à emporter fait plusieurs mètres de long et ce à 9h45 ! On regarde le menu sur le côté et là une cliente qui était assise nous beugle dessus en disant qu'on doit se bouger du passage. Euh... de un, on vient d'arriver ; de deux, on est presque contre le mur et donc pas du tout dans le passage ; de trois, de quoi elle se mêle celle-là ?
En attendant d'avoir une table, nos yeux plus perçants que ceux d'un aigle (enfin, grâce aux lentilles Langue) balayent la terrasse. En 5 minutes, on trouve une table. On a eu du bol ! Very Happy  On court presque jusqu'à notre précieux pas encore débarrassé. Une serveuse arrive pour déblayer et nettoyer la table et prendre notre commande. Ce sera une double commande de beignets (2 orders of beignets -> 1 order = 3 beignets pour 2,42$) avec deux chocolats chauds normaux (à 2,42$). On s'aperçoit que la franchise a probablement été reprise par des chinois...il n'y a que ça comme serveurs/serveuses ! Le service s'enchaîne très rapidement. D'ailleurs, les serveurs forment une file au comptoir pour remplir à la queue-leu-leu leur plateau. C'est assez bien pensé comme système ! On reçoit notre merveilleux petit déjeuner. Les beignets ont l'air trop trop bons et ils le sont : moelleux, sucrés mais pas trop, croustillants...presque meilleurs que nos bons vieux croustillons liégeois ! Le chocolat chaud, par contre, est moins exquis vu que fait à l'eau comme souvent aux States (moi je veux du Nesquick avec du lait chaud! tongue ). Je suis bien contente d'avoir enfin pu goûté ce met de la Nouvelle Orléans, si célèbre (même si ce ne sont pas ceux de Tiana). Trois beignets par personne c'est amplement suffisant comme petit déjeuner donc ne voyez pas trop large quand vous commandez ! On paie notre dû avec un tip généreux (qu'est-ce-qu'il nous arrive? ) (15$ en tout pour nous deux dont 4$ de tip) et on libère notre place pour d'autres personnes ravies de trouver une table. Pour une fois la réputation de l'établissement est justifiée, pas comme hier chez Praline Connection.



Intérieur


La file d'employés






Menu


Beignets drunken


Chocolat chaud


Yummy


Pour faire descendre tout ce sucre, on va se promener dans la ville en commençant par Jackson Square et l'imposante St Louis Cathedral, tout blanche. De nombreuses calèches attendent les touristes, mais nous, on préfère nos pieds (et garder nos $$$).

On traverse les rails du tram et nous voici le long du Mississippi. Ce fleuve aussi long à écrire que long à parcourir l'Amérique (3780km du Minnesota au Golfe du Mexique) vient terminer sa course à quelques kilomètres d'ici. Il est vachement large et d'un brun qui signifie « on n'a pas trop envie de se baigner dedans ». Au loin, on admire le Crescent City Connection bridge et le Downtown. On profite également de la musique jouée par le célèbre Natchez (http://www.steamboatnatchez.com/), bateau à aubes proposant des croisières sur le fleuve et faisant raisonner ses tuyaux musicaux depuis 1975 (en fait, c'est le 9ème Steamboat Natchez, lignée de bateaux à aubes et vapeur depuis 1823).





St Louis Cathedral




Pan!










Mississippi


Le Natchez
















C'est agréable de se promener ici alors on pousse jusqu'au French Quarter afin de le voir de jour après la fièvre festive dont il souffre le soir. C'est bien plus calme de jour mais les bâtiments coloniaux sont toujours aussi beaux avec leurs balcons en fer forgés, les plantes grimpantes et les petites boutiques d'antiquité ou vintage. Un paradis pour une amatrice comme moi ; malheureusement, je n'ai pas le temps de m'y attarder. On parcourt le Vieux Quartier au gré de nos envies, se laissant guider par notre instinct. Mais il est déjà 11h20 et il est maintenant temps de retrouver le droit chemin jusqu'à notre voiture.



Boutique girly
















Camion de pompiers à gauche, fortune teller à droite














Peintres devant le Jackson Square côté pile


Déco d'Halloween




Restes de colons espagnols...






Boutique vintage












le French Market


Mes nouvelles lunettes


Sur le retour, je m'arrête à une petite boutique sympa pour m'acheter des lunettes de soleil assortie à ma tenue. On retrouve Super Sonic pour la prochaine (et dernière) visite de la matinée : Louis Armstrong Park.

A 10 minutes du quartier français, nous voici dans le quartier de Tremé. On se gare juste devant le parc pour 54minutes (1,40$). Une seule raison pour expliquer 54 minutes et pas une heure : on n'a plus de monnaie ! ^^



Seules devant l'entrée emblématique de ce parc célébrant les musiciens de la ville, on va pouvoir profiter tranquillement du parc sous le soleil. On découvre les différentes statues : Louis Armstrong, Buddy Bolden, le Mahalia Jackson Theater of Performing Arts... Au détour d'un bosquet, on rencontre un gars qui se présente comme ranger du parc. On ne saura jamais s'il l'était vraiment où si c'était juste un gars sans boulot qui en connaissait beaucoup sur le parc mais en tout cas ce fut une chouette rencontre. On papotera avec lui un bon quart d'heure, nous donnons plein d'infos et aussi des graines de cypress (une petite bouboule qui sent bon) pour ramener chez nous (ces bouboules feront stresser Carole, sachant qu'on ne peut pas faire sortir des USA aucune forme végétale ou animale et que dans deux jours on est au Bahamas. Mais franchement, ce n'est pas pour ça qu'on va se faire arrêter, surtout lorsque je les cache au plein milieu de mes petites culottes dans ma valise! Smile ). On va vite voir les rosiers dont nous avons parlé le mec puis on file à un autre point historique important du parc : Congo Square (http://fr.wikipedia.org/wiki/Congo_Square). Cette place est connue comme lieu de naissance de des racines de toutes les musiques d'origine africaine-américaine. Lors du 18ème siècle colonial, le dimanche était un jour de congé pour les esclaves ui se réunissaient alors sur cette place d'abord appelée Place des Nègres. Ils y faisaient de la musique avec tambours et autres percussions et dansaient lors de leur jour de repos. Plus tard, lorsque le continent devint américain, les musiques africaines furent bannies des plantations ; c'était alors un lieu de mini révolte où les musiques reprenaient vie entre eux. C'est donc dans un haut lieu de l'histoire des africains-américians que nous nous retrouvons à présent. Je le répète mais ayant étudier leur histoire à l'université, ça fait bizarre de voir cet endroit en vrai.





























Coucou toi!






La route du parc


Détail du sol


Marie Laveau, célèbre prêtresse vaudou


Et le prix de la meilleur maison pour Halloween est attribué à...






On ne traîne pas car notre ticket de parcmètre va bientôt périmer. Pour la dernière fois, on s'assied dans Super Sonic pour un dernier trajet jusqu'à l'aéroport. Carole a besoin d'aller aux toilettes et moi j'ai la bouche parchemin.  silent  On se réjouit de se poser. Sans encombres, on arrive au Car Rental Centre et juste quand je coupe le moteur et que le gars d'Alamo ouvre la porte pour relever le compteur, nous nous rendons compte simultanément (parfois, on se dit qu'on lit l'une l'autre dans nos pensées ^^) qu'on a oublié de remplir le réservoir !    En effet, on devait rendre un réservoir plein. Bon, ben on va payer quelques gallons au prix fort. Heureusement, comme on avait fait le plein la veille, on ne devra payer « que » 14$ (il faut en gros diviser par deux pour avoir le prix à la pompe ).  On vide toute la voiture, on vérifie partout partout, on jette plusieurs papiers et autres babioles en fouillis dans mon sac et hop, bye Super Sonic.

La police veille


Route juste à côté des pistes




On commence à en avoir marre de devoir se trimballer nos valises dans les aéroports et on n'a pas encore fini (on sera ravie de ne plus devoir s'en occuper pendant 4jours et puis d'avoir une même voiture pendant 10 jours  Smile ). Un petit tour au pipi room pour Carole et moi (je boirai un peu d'eau du robinet, assoiffée que je suis) puis on tire les poids morts jusqu'au terminal. Ca va, aujourd'hui il fait bon et pas super chaud et humide comme il y a deux jours ! Le terminal du louis Armstrong International Airport est super beau avec ses couleurs jaunes et rouges. En plus, il y a de gros fauteuils où on peut s'allonger ! Mais on ne s'allonge pas, il nous faut checkiner (un des verbes de ma composition  rabbit ) nos valises. Pour la première fois, on voit des agents TSA et une machine à rayons X juste derrière le comptoir de Southwest. Apparemment, ils checkent les bagages comme ça, à la vue de tous. C'est assez étrange !  Suspect  Enfin, on checkine nos bagages et on décide d'aller directement passer les contrôles pour être tranquille. Là, on se retrouve dans une file encore spéciale pour faire le 'test-du-papier-sur-les-mains' afin de vérifier la non-présence de produits chimiques/explosifs. Mais cette fois, après le contrôle qui se fait avec un genre de baguette sur laquelle on colle un papier qu'il chauffe (dur à expliquer et drôle de sensations au toucher ; Carole fera bien rire la flic d'ailleurs en sursautant!   ), pas besoin de retirer quoique ce soit ni nos chaussures, ni de notre sac ! Je veux bien qu'on me frotte les mains tout le temps si le passage aux contrôles est si simple après !









Si le terminal en général est pas mal, le « no man's land » est beaucoup plus petit et il y a peu de choix pour manger... Ben quoi, même si les beignets remplissent bien au moment même ; après avoir crapahuté dans la ville, on a faim nous ! Et puis, il est quand même 14h ! On chercher partout après un fast-food...Carole est en manque ! Ca fait 4jours qu'on est aux States et on n'a pas encore mangé de burger !  Surprised Mais il n'y a rien à part un subway, un Praline Connection (non merci) et un stand de hot dog. Alors, on se fait plaisir et on va au restaurant-taverne cajun Zatarain's Kitchen. On nous place assez rapidement malgré l'affluence. Le menu est super alléchant. On prend toutes les deux des jambalaya wrap (7,49$) servis avec une salade de pommes de terre. Moi, je craque : je me fais plaisir avec un cocktail Hurricane. Faisons comme les ricains et buvons jusqu'au dernier moment ! Les wraps au jambalaya sont méga bons, on se régale vraiment. On a remarqué pendant ce voyage que la nourriture de Louisiane est vraiment super bonnes ; il faudra essayer de la reproduire une fois chez nous ! Mon cocktail est tout aussi bon, mais pour 12$, je le sirote !





Menu




Slurp


Nom nom nom


Après avoir payé (23$ avec le tip pour moi), on essaye de se trouver une place avec une prise de courant pour nos PC dans ce terminal bondé. On s'assied par terre devant notre gate. On commence, enfin, Carole, comme à chaque fois, commence à papoter avec d'abord un américain homme d'affaires qui connaît bien la Belgique (et même Liège) et adooooore le chocolat puis à un père qui attend son fils qui va arriver par l'avion depuis la Californie. Il est stressé et excité de revoir son petit garçon alors pour lui faire passer le temps, on lui fait la causette. On lui fera aussi goûter du chocolat belge et des spéculoos qu'il trouve « super sweet ». On offrira aussi à l'autre gars du chocolat belge qu'il affectionne tant. Puis leur avion arrive, un retrouve son petiot et l'autre embarque pour Austin. Nous, on fait passer le temps comme on peut. En plus, le Wifi est méga-beaucoup-trop lent ! Alors je fais mon carnet de voyage.
Puis, on entend et comprend tant bien que mal avec le brouhaha ambiant que l'on change de gate vu que l'avion d'avant était en retard. On rassemble notre brol puis on se met déjà dans la file d'attente. On va encore monter dans un avion Southwest omnibus qui fait donc plusieurs arrêts, le nôtre à Orlando étant le premier. Embarquement encore d'après lettres et chiffres (A0-A30, A31-A60...). Bien sûr, on est dans les C31-60. Mais on embarque dans les premières de notre groupe et on trouvera deux places l'une à côté de l'autre dans le fond de l'avion.



L'avion décolle à 16h25 de la Nouvelle Orléans. Et voilà, la première partie du voyage est passée...mais il y a encore tant de choses que nous allons découvrir !

Bye Louisiana!






Hello Florida!








A 19h10, on arrive à l'heure sur la piste illuminée d'Orlando (n'oubliez pas qu'il faut faire +1h Wink ). On a essayé de repérer Disney World depuis le ciel mais de nuit c'est assez compliqué ! ^^

On sort de l'avion pour se retrouver dans le frigo de l'aéroport MCO entres les familles excédées de se traîner leurs gosses surexcités après des vacances chez Mickey. Un vrai foutoir général !  cyclops Nous, c'est encore le début des vacances, alors no stress. On se dirige vers les Bagage Claim. On commence à bien le connaître cet aéroport ! On récupère assez vite nos valises mais faut-il encore trouver les shuttles des hôtels maintenant. Repérage à l'étage supérieur puis redescente à l'étage inférieur pour demander à un kiosque d'information où une petite vieille à la coiffure blonde patine bigoudis nous aide tant bien que mal après moultes explications de ma part et après lui avoir montré ma réservation au vu de son regard vide lors de mon monologue. Elle comprend et va même sonner à l'hôtel pour nous ! On nous indique alors qu'il va venir mais qu'il faut nous rendre à l'étage au-dessus au A3. Tiens donc, on doit marcher tout le long de l'hôtel car on est genre au A30 lorsqu'on sort ! Grrrr....je commence à fatiguer ! Mais bon, on se trouve au bon point de pick up et une dizaine de minutes plus tard voilà notre shuttle.
Roulant comme un fou, 20miles au-dessus de la limite, on arrive très rapidement à notre hôtel, le Best Western Airport Inn & Suites (8101 Aircenter Ct, http://book.bestwestern.com/bestwestern/US/FL/Orlando-hotels/BEST-WESTERN-Airport-Inn---Suites/Hotel-Overview.do?propertyCode=10302). On a décidé de loger près de l'aéroport dans un hôtel pas trop cher avec navette gratuite car demain on se lève assez tôt pour retourner à l'aéroport afin de prendre le Disney Cruise Line express...oui, vous avez bien lu, demain débute notre croisière Disney ! Very Happy

Bien sûr, on prend le monorail


On attend le shuttle




Cet hôtel, on l'a réservé via hotwire (http://www.hotwire.com/us/index.jsp). Le principe du site est simple : tu réserves un hôtel selon un prix et un certain nombre d'étoiles ainsi qu'une localisation approximative puis tu découvres quel hôtel tu as réservé après la réservation ! C'est assez drôle.  Smile  On est agréablement surprise quand on arrive : un grand hôtel avec un lobby plutôt sympa puis aussi une belle grande chambre avec deux lits immenses, une grande salle de bain, un frigo, un micro-onde et tout le confort habituel et ce pour 56euros. On devra attendre un peu avant de faire le check in car évidemment il y a une personne devant nous alors que le lobby est désert et le téléphone sonne. On se retrouve au 5ème étage au bout du couloir. Allez, encore un peu de tirage de valises sur moquette, comme si on n'en avait pas eu assez ! On s'installe dans notre chambre mais on ne traîne pas. Il est presque 20h30 et si on veut manger, il faut se bouger les fesses avant que tout ne soit fermé !  rabbit

Lobby




Horaire du shuttle


Couloir


Notre chambre




Salle de bain




On décide d'aller au 7/Eleven à 5-10minutes de marche de l'hôtel. Après une marche sur le trottoir de cette rue un peu lugubre d'Orlando où on passera devant un bar louche, on aperçoit un 7/Eleven. Mais que voit-on derrière ? Un Wendy's !  Very Happy  On croit avoir vu le paradis arrivé mais alors qu'on arrive devant les portes, on se rend compte -comme l'indiquait déjà le signe à moitié accroché et le chemin rouge fraîchement peint et bordé de plastiques protecteurs- qu'il est en pleine rénovation et est tout sauf ouvert.  cyclops  La première idée est toujours la bonne, back to the 7/Eleven. On se prend des mozzarella sticks, des Mac'n'Cheese Stouffers, de lemonade (pink pour moi) Brisk et j'achète une bouteille de vin rosé pour pendant la croisière.
Conseil : pour les amateurs, l'alcool sur le bateau est assez cher. Cependant, la compagnie permet d'emporter dans son bagage à main (et uniquement dans le bagage à main, pas question d'en planquer dans la valise) autant d'alcool que l'on veut. J'ai donc acheté ma bibine pour les prochaines soirées qui m'attendra bien sagement dans le frigo de notre cabine !
On rentre en papotant avec notre sac de courses (j'ai payé 11$ avec le vin) jusqu'à l'hôtel. On se met à la cool, devant la télé et une émission de cuisine plutôt sympa, Cutthroat Kitchen ( http://en.wikipedia.org/wiki/Cutthroat_Kitchen) qu'on essaye de suivre malgré les coupures de pubs incessantes (aaaah, les ricains), puis j'essaye de faire fonctionner le micro-onde. Pas de problème avec les mozzarella sticks qui sont prêts en 10 minutes et dont on se régale avec la sauce marinara même s'ils sont un peu mou. Ensuite, il faut cuire les Mac'n'Cheese et là, le four décide de faire des siennes. Il faudra 30minutes pour cuire les deux plats de pâtes après diverses essais, four qui refuse d'aller tout court, puis qui va ultra-vite...Bref, c'était une aventure !  Rolling Eyes  On n'a pas de fourchette,  don't worry (Be happy. Tutututututululululululuuuuuu...)! On s'en crée avec des bouts de gobelets en carton et en plastique. Amenez-moi sur Koh Lanta, je vous fabrique une cuisine équipée en bambou et feuilles de bananiers ! Miam miam, c'est bien ravigotant !







Bon appétit!


Encore un peu de télé puis il est l'heure d'aller dormir pour bien se reposer. Demain risque d'être une journée magique...

Sleep

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire