Airport madness
Alors que l'aube pointait le bout de son nez au-dessus des collines, la jeune damoiselle aux cheveux noirs comme l'ébène, princesse de Jenesékoua, ouvrit les yeux et s'étira sur son lit à baldaquins dans la plus haute tour de la plus grande forteresse de Melen.
Hum, le récit est enjolivé là et moi, j'aime dire toute la vraie vérité vraie. Alors, reprenons l'histoire de ce voyage au début et remontons quelques instants plusieurs mois en arrière...
En février dernier, une idée a germé alors que je traînais sur des sites de réservations de vol...pourquoi ne retournerai-je pas en Floride comme voyage de fin d'études ? Les prix des avions étaient abordables, j'avais une petite somme de côté et je savais que j'allais encore bosser tout l'été alors ni une, ni deux, j'ai commencé à faire des simulations pour un futur voyage. Cette année, pas question de partir l'été ; j'avais envie de profiter de mes derniers mois de liberté et surtout de la -sûrement- unique (en tant que probablement futur prof...eh oui, vous voyez pour le moment, je ne suis pas encore sûre de ma carrière


Si vous commencez à nous connaître, vous ne serez pas étonner de remarquer qu'au départ le « petit » voyage de 2 semaines en Floride s'est rapidement prolongé en voyage de 25jours avec un crochet en Louisiane et une croisière Disney dans les Bahamas -les gros craquage de slip-.

J'ai retourné les dates dans tous les sens pour enfin arriver à notre itinéraire de base (bien sûr légèrement remodifié au cours de la planification) que vous avez dans le premier message ou sur notre blog. Les réservations se sont enchaînées, étalées entre février et octobre : d'abord la croisière, puis Walt Disney World, l'avion... Les mois ont filés à une vitesse grand V et je me suis retrouvée début octobre avec encore une dizaine de jours à préparer. Le 11 octobre, après 5heures de Tetris, je bouclais ma valise, prête à vivre un voyage de rêve.

Je me la joue déjà gangsta

Maintenant que le prologue est posé, revenons à nos moutons en cette matinée du 12 octobre 2014...
5 heures du matin, la maison est calme jusqu'à ce que mon réveil sonne. Les yeux à peine ouverts, je saute du lit pour me préparer et finaliser les dernières « check list » (je suis une grande stressée de la vie et je fais des listes pour tout

A 6h10 avec 10 minutes de retard sur le planning (sans retard, c'est pas drôle), je quitte la maison. Mes parents me conduisent jusqu'à l'aéroport mais avant de foncer sur Zaventem, un dernier arrêt...au MacDo. Pour manger ? (je ne vous l'ai pas déjà faites cette blague-là l'année dernière avant le Japon ?





A 7h50, on sort du check in où on a dû répondre aux questions habituelles quand on part aux States quoiqu'un peu renforcées depuis les récentes menaces/attentats. Vu que Govoyage avec qui j'ai réservé les vols nous a encore fait une bonne blague (aaah, qu'ils sont comiques ceux-là) en changeant nos horaires de vol ne nous laissant plus qu'une heure trente d'escale à Philadelphie pour passer les douanes et cie, je demande si on aura le temps : « oui, oui, en 45minutes grand max. C'est bouclé normalement ». Boh, on verra, rien ne sert de stresser maintenant.

A 8h10 (oui, je suis une maniaque de l'heure pour le moment, mais ce sera nettement moins le cas les autres jours

En 20minutes, les procédures péchi (pénibles et chiantes) sont bouclées et nous voilà dans le terminal des vols internationaux à la gate B01...non, j'ai dû mal lire...si, si, B01 ! C'est bien la première fois qu'on est à la première gate et non pas au bout du terminal !

Comme nous n'avons pas encore petit déjeuné, on dépense nos derniers euros pour un mois dans un shop. Mon Dieu, que c'est cher les aéroports, surtout en Europe (au Japon, pas de hausses de prix) ! J'opte pour un smoothie banane-noix de coco-ananas et frozen yogurt (5,20euros) et un paquet de Bits paprika. Carole fait dans le traditionnel avec un pain chocolat (2euros) et une bouteille d'eau (2,50euros).






A 9h45, en embarque selon des groupes. Par contre, il faudra m'expliquer pourquoi ils ne font pas embarquer de l'arrière à l'avant de l'avion ; ça éviterait bien des bouchons lors de l'embarquement ! Quelle déception dès qu'on met les pieds dans le vol US Airways US751 : un petit 757-200 avec deux rangées de 3sièges et surtout, oh impitoyable injustice, pas d'écrans individuels ! Pour nous, qui n'avions pas prévu le coût, c'est une catastrophe...que va-t-on faire pendant 8h35 ?


A 10h45, on décolle dans notre avion US Ryanairways à nos places -proches du réacteur comme souvent- 14E et 14F. Une heure plus tard, alors que le film Days of Future Past (que j'ai déjà vu) vient de débuter sur les petits écrans collectifs, le service du repas de midi débute. On a droit une plateau repas, une verre de vin et des softs. Je me dit chouette, du vin ! Mais je déchante vite que je vois le « vin » : de la piquette blanche dans une tétrabrique digne de ne contenir que du jus de fruits et encore. Aaaah, je me sens pauuuuvre !








Pendant le vol, on sera pas mal désorientées sans TV pour nous indiquer où on est et combien de temps de vol il reste. Pourtant, j'avais mis ma montre à l'heure Eastern Standard Time. Quand on posera la question au steward il nous répondra : « au-dessus de l'Atlantique ». Merci, ça je l'aurais bien dit aussi !

Carole aura le bras frigorifié à cause de son hublot mal isolé, moi je tenterai de regarder un épisode de Parenthood, un de About a boy (nul sans Hugh Grant et Nicholas Hoult), un morceau du late show de Jimmy Fallon et une partie de The Monuments Men. Mais dur, dur de suivre sur un petit écran placé loin devant nous au milieu de la rangée. Vers 12h, heure ricaine, on reçoit un snack : mini pizza à la Méditerranéenne et un panini au chocolat chaud (qui était vraiment bien bon).


On remplit le papier des douanes (non, je n'amène pas de la terre et des bovins)

Oui, Carole sait mettre deux doigts dans son hublot!

Le snack

Bonjour Philly

Après un vol plutôt pénible, on arrive sur Philadelphie. Lors de l'atterrissage, on discutera avec notre voisin, un flamand habitant Philadelphie et aimant Liège (qui n'aime pas cette ville et ces habitants ? <3). A 13h06, les roues sont posées sur le sol américain. C'est parti pour un contre-la-montre dans les dédales de l'aéroport de Philadelphie.
Votre mission, si vous l'acceptez, est d'effectuer toutes ces étapes en moins d'1h15.
1) Passer les douanes. Nous sommes le seul vol à avoir atterri, pas une grande queue donc...mais seulement 5 bureaux ouverts sur une trentaine ! Et en plus, on tombe sur la file qui fait passer avant nous les chaises roulantes et les membres du personnel. Devinez quoi ? Pas de chaises roulantes pendant 25minutes puis 3 s'amènent d'un coup ainsi que deux équipages de 7personnes !


2) Récupérer vite fait les valises.
3) Voir où on doit redéposer les valises sans se gourer (2tapis différents selon la destination) mais ça c'était assez bien indiqué.
4) Filer à l'autre bout de l'aéroport (du terminal C au terminal A).
5) Passer les contrôles qui prennent une plombe. Je me fait mettre dans une file à part où ils effectuent sur main un test pour détecter les produits chimiques. Ils essuient les deux mains avec un petit bout de papier qu'ils placent ensuite dans une machine. Enfin, après 30secondes, celle-ci te dit si tu es clean ou pas. C'est la première fois que je voyais ça. La sécurité est vraiment renforcée ! Bien sûr, après on passe dans le fameux scanner qui nous voit tout nu et Carole se fera même palper. Les contrôles les plus pénibles qu'on ai jamais passés !
6) Il faut maintenant chercher la bonne gate...à l'autre bout du terminal !
7) Garder le sourire malgré que tous le personnel tire une gueule de 100pieds de long. Philadelphie, aéroport de gens désagréables, bonjour !
A 14h25, on s'affale sur un siège devant notre gate, la A20. 5 minutes plus tard, on embarque.
Yes, we did it ! Par contre, je la retiens la meuf à Bruxelles : « oui, oui en 45minutes tout est fait » ! Hum, hum.

Nous voici quasi télé-transportées puisqu'on se retrouve à la même place dans le même type d'avion. On décolle à 15h20 et 1h15 de vol plus tard, on débarque à Charlotte. Cette fois, on est plus cool. Trois heures d'escale, pas de bagages, un aéroport vraiment chouette...on aurait pas pu faire notre escale-douane là ? Soit. On s'installe au food court et on se dit que si on ne mange pas maintenant, on ne mangera que vers minuit. Je n'ai pas fort faim mais je me laisse prendre par les bonnes odeurs du Quiznos (http://www.quiznos.com/Home.aspx), un fast food qui fait des subs. On va faire moit-moit : un Turkey Ranch and Swiss et un Carbonara. Je ne mangerai que la moitié du carbonara qui était dé-li-cieux et j'emballerai l'autre moitié que Carole finira par manger le lendemain. (8,11$ le sub)
2ème avion

On se contente d'eau

Charlotte Douglas International Airport

'Merica


Food court

Le Turkey

Carbonara

Après cette yummy pause dans le food court où même les employés de l'aéroport mangent, on se dirige vers notre porte pour embarquer à 19h55 pour Orlando. C'est drôle, on repère déjà quelques familles qui vont, pour sûr, voir Mickey. Cette fois, pas de réacteur en vue mais la queue de l'appareil. Derniers sièges à côté des toilettes. Le papy à côté de nous n'arrêtera pas de manger pendant le vol alors que Carole et moi, on s'assoupira quelques fois après cette journée Marathon dans les aéroports (bon, je dis pas qu'on a parcouru 42km à pieds mais avec les valises sur moquettes, c'est tout comme ^^). Le vol dure 1h30 (on a quand même droit à une boisson). Plein de lumières brillent à travers le hublot : yeeeeah, notre périple touche à sa fin (ou presque).


Repérez Carole

Et de 3!

A 21h30, le « roumdoudoum » des roues de l'avion indique que nous nous sommes bien posés à Orlando. Je retrouve un endroit familier : MCO et sa moquette (mais quelle idée de foutre de la moquette partout ; c'est sale, ça ralentit les roues des valises, ça gratte...





Disneyyyyyy

Cette nuit, pas question de sortir de l'aéroport -on devient maso ou alors on se prendrait presque pour Viktor Navorski : « La Belgique divisées, deux jeunes belges se retrouvent coincées dans le terminal de l'aéroport d'Orlando... » ^^-, on a booké une chambre au Hyatt Regency situé dans l'aéroport d'Orlando. Ce n'est pas la première fois que je vais passer une nuit dans un aéroport mais c'est bien la première fois que cette nuit sera si confortable et luxueuse ! En 2009, lors de mon dernier passage à MCO, l'hôtel m'avait fait des l'oeil alors cette fois-ci, je comptais bien le tester. Et puis, c'est nettement plus pratique vous qu'on n'est pas encore prêtes de quitter un aéroport...
Hall de MCO

Hyatt Regency



On monte les petits escalators situés juste à côté des contrôles pour les gates et hop, nous voici à la réception du Hyatt. Le check in se fait « easy game » (enfin, une fois que j'ai donné le bon nom de réservation vu que c'était Carole qui l'avait faite celle-ci


Lobby

Vue du lobby

Ascenseurs


Vue du couloir

Monorail!

Le long couloir

Notre chambre



Coin bureau

Vue depuis la fenêtre

Balcon


Vue du balcon

Salle de bain

Nécessaire de toilettes

Alors que j'essaye les toilettes ultra-aspirantes, Carole réalise déjà sa première gaffe : elle fait tomber son couvercle de son étui à lentilles depuis le balcon ! Quelle idée d'enlever ses lentilles sur un balcon !




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